Exemple :

Beaucoup de personnes dont les mails et les conversations téléphoniques étaient sauvagement piratées subissaient un nombre incalculable de retours insidieux d'information :

... des "conseils" concernant les conversations de la veille avec beaucoup de détails sur ce qui s'était dit,

... des reproches sur ce qu'il avaient dit

... des interprétations sauvages de leurs paroles mails ou attitudes

... des questions ciblées sur tout ce qui leur arrivait, leur intimité,

... des précisions sur leurs horaires etc...

Lorsque cela devient systématique, il est difficile d'invoquer le hasard.

Lorsque l'état d'esprit profond et les intentions ne sont pas respectées, il est totalement impossible de mettre ces choses sur le compte du Saint Esprit.

(Evidemment, je ne dis pas que tout le monde commet ce style de crime.)

Si ces personnes posaient des questions, ou se posaient on les traitait de parano.

Lorsque les révélations d'Edward Snowden sont parvenues à la lumière, elles ont vécu une libération profonde car leur perceptions avaient été validées... même si dans un premier temps c'est très difficile à d'accepter.

La réalité n'est pas traitées pour autant mais la cohérence était revenue.

On sait par ailleurs que pour "lutter contre le terrorisme" beaucoup de personnes sont autorisées à pratiquer ce voyeurisme, une personne à charge de responsabilité m'en avait parlé.

Ce qu'a apporté Edward Snowden correspond juste à une partie de la réalité, mais c'est déjà énorme.

Je suis tombée sur ce texte que je me suis permis de copier coller :

" Différentes formes de harcèlement plus ou moins subtiles sont encouragées ou conseillées.


On demandera à des gens de dire ou de faire des choses en présence de la victime, on leur demandera de porter des vêtements de certaines couleurs ou motifs, ou d’avoir en mains certains accessoires, articles ou objets.

On pourra leur demander de mentionner certaines choses ou situations ou de raconter certaines histoires.

On leur demandera de mentionner certains noms ou prénoms.


On va leur demander d’entreprendre telle action ou d’effectuer certains gestes. On va leur demander de faire référence à certains événements.

On va même orchestrer certaines scènes ou conversations ou situations.

Tout cela peut sembler très banal, inoffensif même aux acteurs participants mais dans les faits, ces actions visent spécifiquement de porter atteinte à la cible, souvent pour lui rappeler sans cesse quelque chose de pénible, de blessant, d’humiliant ou pour lui causer quelque autre tort ou tourment.

Tout ceci n’est qu’une partie infime de tout ce que subit quotidiennement une victime de harcèlement criminel en réseau."