Je comparerais le lâcher prise à lâcher un bébé (mais cela peut concerner n'importe quelle situation qui

nous concerne) que l'on a dans les bras, parce qu'on nous dit que c'est bien,

je suis contre.

 

Faire confiance à Dieu est une démarche totalement différente basée sur l'établissement d'une relation

de confiance :

Faire sa part en collaboration avec une personne dont on a apprécié les actions et les conseils

(Dieu) en prenant au mieux en compte tous les éléments d'une situation donnée.

On lui confie ce qui dépasse notre part tout en gardant une disponibilité intérieure pour agir à nouveau

s'il en est besoin, lorsque c'est le moment.

 

Si Dieu voulait tout faire tout seul, il nous aurait repris le jour de notre salut, mais je crois qu'il apprécie

notre collaboration, même si elle peut s'avérer maladroite à des moments, même si on peut faire des

erreurs, il est capable de les rétablir surtout si on est de bonne volonté.

 

Je me permets tout à nouveau d'insister sur l'importance de toujours veiller à ne pas confondre la

persécution (qui découle de l'obéissance et la recherche de justice dans une démarche de sanctification

progressive avec des erreurs non volontaires) et les fruits d'une révolte volontaire et consciente.

 

Faire confiance à Dieu n'est pas une démarche hors de la réalité, mais faire entrer dans la réalité des

éléments et surtout une personne d'origine supérieure dont la bienveillance n'est pas un tissu

d'hypocrisie.