Pousser à la faute, l'apparence de faute, ou l'acceptation de choses fausses par
l'auto- incrimination :
Les techniques pour pousser à la faute ont fait l'objet de multiples études, elles se
résument ainsi :
manipuler la conscience de l'être humain en faisant appel à de bons sentiments pour
l'entrainer sur une mauvaise voie et par la suite, utiliser ce qu'il a pu faire comme moyen
de pression pour le pousser, si possible à faire pire.
(Mais la vraie repentance coupe court à tout cela d'une manière radicale.)
Une autre technique aussi perverse est aussi souvent mise en place, celle de pousser à
l'apparence de faute :
Deux exemples :
Sur internet il vous est proposé de visiter un site qui ne vous intéresse pas, en plus, il est
contraire à votre éthique.
- Deux cases sont proposées, "continuer"ou "ne pas continuer".
Vous cliquez sur "ne pas continuer" et vous tombez quand même sur le site.
Vous n'avez pas commis de faute mais les apparences sont contre vous.
- Vous recevez un courrier d'un de vos amis avec les clefs de son logement, il vous
demande d'arroser ses fleurs, vous y allez gentiment pensant lui rendre service.
En fait, il ne vous a rien demandé, on lui avait volé ses clefs, le voleur vous les a
envoyées, il a pris des photos de vous en train de rentrer chez lui en son absence, et
vous fait passer pour un personnage sans morale.
Vous vous retrouvez donc avec des ennuis et une amitié potentiellement brisée.
Vous n'avez pas commis de faute mais les apparences sont contre vous.
De multiples déclinaisons de ce principe existent.
Il vaut mieux savoir que cela existe.
Je reviens sur l'importance de différencier radicalement l'auto-incrimination de la
repentance :
* La repentance touche les sujets où nous sommes en tort (Dieu nous éclaire souvent
au fur et à mesure en fonction de ce que nous sommes à même de changer).
C'est une marche progressive dans la présence de Dieu qui élève intérieurement, elle
donne la vie, engendre naturellement le bien.
Ses corrections sont bénéfiques et apaisent lorsqu'on les recherche, même si elles
ne sont pas toujours agréables sur le coup, leurs effets sont nombreux et bénéfiques, ils
apportent un fruit paisible de justice.
Il peut y avoir un sentiment d'accablement momentané mais il est rapidement comblé
par l'Amour de Dieu.
Lorsque l'on s'humilie devant Dieu, on s'humilie devant son Amour.
Son Amour sous tend chaque action, même les punitions.
Dieu présente toujours une issue lorsque l'on est de bonne volonté.
* L'auto-incrimination écrase, avilit, souvent avec des choses fausses ou un mélange de
choses justes et fausses, et elle met en danger sur tous les plans.
Les intentions ne sont absolument pas respectées, un malaise profond, un
sentiment d'accablement durable et l'impression qu'aucune issue possible s'empare de
la personne qui la subit.
Elle est basée sur une mauvaise peur et n'apporte rien de bon elle paralyse.
Certaines personnes se repentent très facilement à la voix de Dieu mais refusent
d'avouer des choses fausses ou détournées de leurs intentions profondes.
Il est aussi extrêmement important de dissocier l'application d'un bon principe et sa
mauvaise exécution pour différentes raisons... si la mauvaise application est due à
l'ignorance, difficultés diverses, les mauvais conseils, ce n'est pas pareil que lorsque
cette mauvaise application est volontaire et mise en place par hypocrisie et pour
discréditer la source du bon principe.
Les personnes qui ne veulent pas avouer n'importe quoi ne sont spécialement
orgueilleuses mais qu'elles ne veulent pas mentir et de ce fait, perdre la présence de
Dieu et leur cohérence intérieure.
Il faut aussi savoir que dans certains contextes, il est de "bon goût" d'avouer n'importe
quel péché pour paraitre humble : " Ça fait classe car le péché est à la mode... ".
Mais ce n'est pas pour autant que c'est bien.
* Elle pratiquée depuis très longtemps :
"Si tu plaides coupable tu n'es pas puni" ou alors "on ne s'en prendra pas à telle
ou telle personne."
* Robert Duncan conseille d'accepter les faux diagnostiques pour ne pas se retrouver à la
rue (même s'ils sont faits par des médecin de bonne volonté ne connaissant pas le sujet,
pareil pour des personnes qui sont "diagnostiquées", le sujet étant un sujet tabou et
difficile qui expose à de lourdes pressions, il est normal de ne pas vouloir ou pouvoir
l'étudier n'importe quand).
Il faut savoir que les préjudices sont bien plus importants que ceux d'une vraie
maladie.
- Il pense et il a raison qu'il est extrêmement difficile aux cibles d'expliquer les
agressions de manière à ce qu'elles soient entendues car le diagnostique
supplémentaire de parano plane comme une épée de Damoclès.
C'est très juste.
Il dit qu'il vaut mieux que le personnel soignant soit au contact avec l'ensemble de la
situation exposée de manière scientifique et froide et générale et documentée de
manière concrète, car une personne sous l'effet d'une souffrance intense peut perdre de
la crédibilité par sa façon de s'exprimer, surtout si elle parle de choses personnelles.
Extrêmement juste aussi.
La possibilité de jouer artificiellement et à distance sur les émotions au moment où la
personne s'exprime peut aussi rajouter un élément de décrédibilisation.
Encore plus juste.
La sophistication de ces procédés peut représenter un obstacle pour le commun des
mortels :
De nouveau la question classique pointe son nez :
"Oooooooh ! Pourquoi ferait-on de telles choses ????"
Expliquer, tout à nouveau, que depuis toujours les techniques de guerre, de stratégie
et de crimes ont été à la pointe des recherches peut se révéler très difficile , car si les
gens aiment souvent poser des questions brèves, ils n'aiment pas souvent en
écouter les réponses surtout si elles sont longues, compliquées et peu
amusantes...
Il explique que la sophistication même des techniques fait partie des méthodes pour que
les victimes ne soient ni crues ni écoutées.
(The Matrix Deciphered )
Indiscutable !
Il dit aussi que ce sont des agressions qui ne sont, pour l'instant, que très peu
reconnues, mais qui n'en sont pas moins terriblement réelles et prouvables, si les gens
veulent bien prendre le temps qu'il faut et accepter de faire un effort,
bien entendu.
Les victimes n'ont donc aucun secours adapté prévu.
Malheureusement très juste aussi.
MAIS si la personne a des enfants par la suite, elle pourra être décrédibilisée par le faux
diagnostique (même s'il est émit de bonne volonté) avec toutes les conséquences
concrètes que cela implique.
Ce qui est totalement injuste car, en général, ce sont des personnes qui pour la
plupart ont développé les qualités les plus utiles aux enfants.
Donc, à chacun de juger et de faire au moindre mal... en s'appuyant sur les fait que
Dieu est le Dieu des miracles.
Mais beaucoup de textes nous montrent qu'il faut aussi tenir compte des dangers afin de
ne pas s'exposer inutilement, lorsque c'est possible.
En tous les cas cela pose la nécessité pour ceux qui le peuvent :
* de faire passer l'information,
* de réviser par la suite des diagnostiques engendrés par ces méthodes,
(les véritables diagnostiques existent aussi, mais pour qui veut bien étudier les sujet il y
a plusieurs moyens de voir les différences)
* ET SURTOUT d'en tenir compte dans toute tentative de mesure sociale.
Si en en ayant conscience de ces réalités, ce n'est pas fait,
c'est PIRE que du sang sur les mains.