* Établir les priorités par ordre d'importance dans ces cas extrêmes :


Il peut en aller de la survie.

Beaucoup de ces techniques entrainent un épuisement au delà de ce qu'une personne qui n'a pas subi

ces procédés peut imaginer.

On comprendra en temps de guerre, surtout si la blessure est apparente et saigne, qu'une personne qui

s'écroule, une fois qu'elle a essayé de mettre à l'abri ce qui est sous sa responsabilité.

Là il s'agit de blessures physiques tout aussi importantes mais invisibles pour la plupart du temps.

 

Certaines analyses peuvent être faites au Canada ou alors rarement en France ***

 


* Gestion positive des peurs :

confiance en Dieu ; mais dispositions de prudence ; utilisation de l'adrénaline à bon escient (Néhémie 4)

Ce qui implique une ouverture et une souplesse.

 


* Au cas où il existe des infiltrations :


L'attitude de Paul sur laquelle peut inspirer :


Philippiens 1:18

Qu'importe ? De toute manière, que ce soit pour l'apparence, que ce soit sincèrement, Christ n'est

pas moins annoncé : je m'en réjouis, et je m'en réjouirai encore.


Même s'il s'agit en l'occurrence de choses purement spirituelles, je pense que le principe tient pour le reste.


Chacun doit sonder son propre coeur devant Dieu, mais si l'hypocrisie ne dépend pas de nous Dieu

tournera le mal en bien pour les gens qui cherchent à manifester leur sincérité par des actes.

...Même si, dans un premier temps, toutes leurs actions sont détournées.

 


* A t-on le droit, lorsqu'on nous demande d'obéir à un ordre de ne pas chercher à en

comprendre la direction ?


Si on a une conscience : non.


On est en droit de vérifier ce que dit le prédicateur, bien sûr, sans toutefois le dévaloriser ou être

vulgaire... :


Actes 17 : 11

Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la parole avec

beaucoup d'empressement, et ils examinaient chaque jour les Ecritures, pour voir si ce qu'on leur disait

était exact.


Il est fait appel au jugement personnel et à la responsabilité de chacun :


Actes 4:19

Mais Pierre et Jean leur répondirent : Jugez-en vous-mêmes : est-il juste devant Dieu de vous obéir,

plutôt qu'à Dieu ?


Actes 25 : 10

Non, répliqua Paul, je me tiens ici devant le tribunal de l'empereur, et c'est devant ce tribunal que je dois

être jugé. Quant aux Juifs, je ne leur ai fait aucun tort, tu as pu fort bien t'en rendre compte par toi-même.


Lorsque des actions peuvent être demandées, il est bon de poser la question :

Quelle est la finalité de ce que l'on nous demande car les apparences peuvent être trompeuses :


      -Dans des contextes de violence pervertie, des choses dures peuvent être recommandables pour en

éviter de bien pires.


     - D'autre actions déguisées de noblesse peuvent se révéler à l'examen, très nocives:

Himmler obéissait (d'après certains textes, il rajoutait des horreurs à celles qu'on lui demandait de commettre)

mais il se cachait derrière cette obéissance.

 

D'autres témoignages aussi prouvent que obéir ne veut pas toujours dire faire le bien.

Si on sait que l'ordre est mauvais et que l'on agit par peur des représailles, cela peut être de la lâcheté.


Alors, bien évidemment, si on s'aperçoit que l'on est dans une situation semblable, il faut prendre le

temps de demander le conseil à Dieu et de bien réfléchir pour faire les choses avec le moins possible de

dégâts évitables.


Je reviens sur l'importance d'exiger de soi même un examen approfondi de l'acte sa direction et son intention :

- s'ils sont constructifs

     - si la construction est bonne

     - où mène le morcellement de l'action :

il peut y avoir de bons partages des tâches mais maintes fois des projets ont dérapés par manque de  veille.