Je vais aborder dans les chapitres suivants quelques techniques nazies :


- harcèlement en réseau

- mise en place de réflexes de Pavloff (conditionnement pavlovien)

- gaslighting

- "tuer psychologiquement"

(techniques qui se ressemblent se complètent et se rejoignent...)


 On entend souvent :


 "Tant de monde pour une seule personne ("individu ciblé" pour expérience ou autre

motif) … et en plus si peu importante...


Les gens n'auraient pas le temps, ils sont bien trop occupés par les vrais problèmes, ils

ont bien autre chose à faire de leurs vies."


 
Quand les gens font partie de réseau (techniques MMS décrite P 36) ils peuvent harceler

plusieurs personnes à la fois, il leur suffit de dire quelques mots, bousculer, menacer ou

faire autre chose de désagréable ou de discrètement dangereux… cela peut être plus ou

moins court selon le degré d'implication.


S'ils sont peu impliqués, ils continuent leur vie comme si de rien n'était.

Et s'ils le sont plus engagés ils obéissent à un autre ordre.


Et ils reçoivent leurs petits avantages discrets.***

Pour d'autres cela va plus loin.


D'autre part, si les gens étaient vraiment occupés par les vrais problèmes, il n'y aurait

plus de presse à scandale, de commérage chacun s'occuperait de ses affaires et du

collectif lorsqu'il en est besoin.
 
Le fait est que très souvent pour s'amuser sur le dos des autres, même si les autres

souffrent, surtout si quelques avantages discrets sont à la clef, il est facile de

trouver du monde.
 
(Par contre pour reconnaitre les qualités d'une personne qui n'a pas d'appui, c'est une

autre histoire.)

 

Pour certaines personnes cela revient à relier l'utile (avantages proposés) à l'agréable

voyeurisme, s'amuser de la misère des autres... presse à scandale).


Pour agresser un individu isolé, et sans soutien lorsque des motifs "nobles" sont

présentés, il est aussi facile de trouver du monde car peu de personnes prennent le

temps de vérifier ce à quoi elles participent.

(Surtout si cela ne les arrange pas.)

 

Les véritables rapports de force sous jacents sont à la clef de beaucoup de

principes relationnels :

lors du harcèlement en réseau il y a toute une partie de personnes qui participent juste

pour suivre et ne pas avoir à confronter le groupe.


Parfois de gaité de coeur, parfois sans le désirer vraiment.


 
Il y a aussi des gens qui aiment bien se prendre pour Zorro comme dans cette vidéo :

Listen to a Stranger....Gangstalking, this how they do it..


Pour d'autres il suffit pour les commanditaires d'exercer un chantage bien ciblé ou de

leur faire peur juste par un regard dominateur, menaçant ou autre...

(Une mauvaise peur).


Pour tout ceux là ce n'est ni trop cher ni trop difficile à mettre en place.


 
Morcellement de l'acte = morcellement de la mauvaise conscience c'est assez pratique...

mais quand même assez lâche...


 
Je cite un texte de Lucie Perrault qui explique bien comment cela peut se mettre en

place.
 
Ces mises en scènes que certaines personnes peuvent trouver amusantes sont remplies

de mots déclencheurs (voir les pages concernant le conditionnement pavloviens et le

théâtre de rue).
 
"On demandera à des gens de dire ou de faire des choses en présence de la victime, on

leur demandera de porter des vêtements de certaines couleurs ou motifs, ou d’avoir en

mains certains accessoires, articles ou objets.


On pourra leur demander de mentionner certaines choses ou situations ou de raconter

certaines histoires.


On leur demandera de mentionner certains noms ou prénoms.


On va leur demander d’entreprendre telle action ou d’effectuer certains gestes.


On va leur demander de faire référence à certains événements.


On va même orchestrer certaines scènes ou conversations ou situations.


Tout cela peut sembler très banal, inoffensif même aux acteurs participants mais dans

les faits, ces actions visent spécifiquement de porter atteinte à la cible, souvent pour lui

rappeler sans cesse quelque chose de pénible, de blessant, d’humiliant ou pour lui causer

quelque autre tort ou tourment.


Tout ceci n’est qu’une partie infime de tout ce que subit quotidiennement une

victime de harcèlement criminel en réseau."


 
Je me permets d'insister sur le fait que ceux qui obéissent à des ordres de cet ordre sans

en percevoir la finalité, parce qu'on leur a demandé peuvent participer à un crime sans

vraiment le vouloir.


La majorité de ces techniques s'appuient sur l'usure pour ne pas salir les mains de ceux

qui les mettent en place.


Le poids qui faisait basculer les anciennes balances pouvait être petit.


 
Je me souviendrai toujours du témoignage d'une mère dont la fille était décédée suite à

du harcèlement scolaire.


La mère d'un jeune qui la harcelait disait :

"Mon fils est traumatisé !"


Sur le coup, je me suis dit qu'elle était gonflée à un point qui dépassait l'entendement,

son fils, à elle était vivant !

 

Puis j'ai réfléchi...je me suis dit que ce jeune agissait ainsi probablement pour suivre les

autres... par peur de perdre l'approbation du groupe...ou qu'il ne réalisait pas l'horreur

qu'il infligeait...


Et que finalement le fait qu'il soit traumatisé prouvait son humanité (...sauf si c'était

uniquement la peur d'une punition..)

 

Ceci dit, si on peut éviter de pousser au suicide en réalisant les tenants et les aboutissant

d'une action et en prenant des positions courageuse, c'est encore mieux à mon avis.


Pour ceux qui subissent, un des meilleurs moyens de défense pour ce style de pratique

est la compréhension de ce qui se passe et la distance intérieure qui peut être prise

lorsque cela est pratiqué.
 
Voici le lien de son site