Je replace ce petit article dans le blog car la notion de fête me parait tellement importante dans la bible que je m'y penche avec attention depuis longtemps, j'en ai été étonnée au début de ma vie chrétienne.

 

...Ces jours qui sortent du quotidien, c'est profondément biblique..ceci dit une relation profonde avec Dieu est déjà la plus grande source de joie qui puisse exister, elle n'exclut pas pourtant des épreuves..voire même de très grosses épreuves...pour un temps, juste un temps.
 

Voici pêle mêle, quelques petites réflexions sans prétention sur les fêtes très sympathiques, mais aussi très commerciales...

 

A Noël, tous ceux qui n'ont pas de familles souffrent plus...

 

A la St Valentin, le contexte social tente de pousser à croire que hors d'une vie de couple immédiate, il n'y a point de salut...

Que de pressions pour ceux et celles qui veulent attendre patiemment l'approbation de Dieu.

Lui seul connait tout, alors, autant prendre son conseil pour une chose aussi importante, cela peut éviter tant de problèmes.

...Et attendre la réponse, même si elle tarde, tant de textes dans la parole de Dieu, qui concernent tous les domaines, nous parlent de ce concept : ce qui a une grande valeur demande souvent beaucoup de patience.

Et aussi, celui de faire "notre part" le mieux possible et avec sa grâce, mais ne surtout pas la dépasser pour entamer celle de Dieu...un long apprentissage passionnant à l'école quotidienne de ceux qui ont la joie de connaitre la plus grande richesse de l'univers.

(Ceci dit Dieu ne tient pas compte des temps d'ignorance à partir du moment où ils ne sont pas volontaires...et s'ils sont volontaires, il laisse du temps pour changer mais il vaut mieux ne pas jouer durablement avec sa grâce...c'est mon avis en tous les cas..)

 

À la fête des mères, ce sont les femmes qui n'ont pas eu d'enfants, même si elles se sont encore mieux occupées des enfants abandonnées ou autre cause juste, ou alors pour toute autre raison parfaitement légitime, qui font les frais de ces "joyeuses fêtes".

 

Que dire aussi des hommes qui sont dans une sitation semblable à la fête des pères..la même injustice, car certains se sacrifient vraiment pour le bien des autres et ne pourraient pas en faire autant sans pénaliser une famille.

J'ai entendu il y a quelques années qu'une institutrice avait été très lourdement pénalisée car elle n'avait pas placé un accent suffisemment important sur la fête des mères (bien entendu pour les pères c'est le même cas de figure mais en l'occurrence cela avaient pris une ampleur médiatique impressionnante qui me permet d'en parler simplement).

Elle s'était permis cette position car certains de ses élèves avaient  été privés de leurs mères dans l'année.

Cela m'a laissée sans voix...les raisons évoquées étaient que certains avaient de la chance, d'autres non et qu'il fallait s'y faire et l'institutrice avait été complètement accablée de reproches..j'ai longuement cherché la logique des ces raisons, je n'ai pas encore trouvé...si je les découvre, je ne manquerai pas de les partager.

Beaucoup de choses aussi m'ont interpelées dans ce domaine.

Je ne dis pas qu'il faudrait tirer une règle systématique de sa position : en tant qu'être humain, on peut avoir tendance à tout vouloir faire rentrer dans des cases prédéfinies, ce qui peut déboucher sur de très grandes incompréhensions et parfois même obtenir des effets néfastes  mais sanctionner aussi durement une position ponctuelle liée à des circonstances douloureuses, dépasse mon entendement.

Ceci dit la notion de chance et de malchance n'existe pas avec Dieu car il peut retourner n'importe quelle situation lorsqu'on s'attache fidèlement à lui

presque 30 ans de vie chrétienne me l'ont enseigné.

Même si on a tout à fait le droit à certains moments d'être accablé par des épreuves (2 Cor 1/8).

Pour en revenir au sujet initial, il y a aussi la fêtes des grands parents.

Je ne suis pas en train de dire que ces fonctions ne sont pas importantes et qu'il ne faut pas être reconnaissant.

 

Mais il y a tant d'argent en jeu...tant de manipulations aussi.

 

N'y aurait il pas un autre moyen de faire des cadeaux tout pensant aussi à ceux qui passent par des temps de disette dans le but de ne pas les culpabiliser et de les laisser régler leurs factures plutôt que de se mettre en dette ?

 

En laissant la place aussi à une autre dimension..

 

Je suis pour le principe des cadeaux, il peuvent marquer un instant, être un signe concrêt d'éléments de divers ordres, cependant il ne faut pas, à mon sens que ce principe  devienne tyranique et en vienne à relever d'une obligation sévère.

 

Je me rends compte en écrivant que finalement, l'anniversaire est la fête la plus juste :)

Chaque personne est née un jour, encore faut il ne pas oublier de le fêter, ce qui peut quand même arriver par inadvertance, nul n'est à l'abri d'une erreur, d'un oubli...

 

Alors je me dis que  témoigner l'importance que les autres ont pour nous quotidiennement diminue les conséquences de notre potentiel d'erreur ponctuel.

 

Les fêtes de la bible, contrairement à d'autres,  permettent de se réjouir sans se détruire et sans exclure personne si ce qui est  important est respecté...et puis l'avantage avec Dieu c'est que quand on est sincère il retourne toutes les situations pour notre bien, donc

Le respect des choses essentielles permettant de ne pas nuire.

 

Je souhaite donc le meilleur aux personnes concernées directement par toutes ces fêtes, je le souhaite aussi aux autres car il y a des fonctions plus discrètes mais tout aussi vitales, qu'on pourrait avoir tendance à oublier :)

 

...Réflexion à suivre, il y a tant à dire sur les fêtes, celles dont on ressort plein dénergie durable...ou alors, celles dont on peut ressortir en lambeau...

 

Tant de morts sur les routes sont les conséquenses directes ou indirectes d'une certaine forme de réjouissance qu'il vaut mieux les éviter...à mon sens, tout du moins..

 

Comment se réjouir sans nuire tel peut être le sujet de mes propos que je compte bien développer par la suite quand d'autres choses auront été mises en place :)