Serons-nous complètement à l'abri dans les derniers temps ?
Dieu est notre abri c'est sûr. Dans sa présence il y a la vie, l'amour, le secours, la réponse à tous nos besoins, mais dire que l'on sera épargné de toutes les épreuves me parait faux :
il suffit de relire Matthieu 24 dont je vous place un petit extrait :
Matthieu 24 8
Tout cela ne sera que le commencement des douleurs. 9 Alors on vous livrera aux tourments, et l'on vous fera mourir; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom. 10 Alors aussi plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres. 11 Plusieurs faux prophètes s'élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens. 12 Et, parce que l'iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. 13 Mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. 14 Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin.
Il y aura donc des enfants de Dieu qui auront à persévérer jusqu'à la fin, d'un temps d'épreuves très dur.
La totalité du texte est importante, Marc 13 et d'autres textes en parlent aussi.
On s'aperçoit que le peuple de Dieu sera présent jusque dans:
Apocalypse 18 : 4
j'entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux.
Si Dieu parle à son peuple c'est qu'il est présent dans ce contexte difficile.
Si on ne se prépare pas assez, on sera "ramolli" on arrivera pas à "veiller et prier" et c'est très gênant car expérimentalement, je me suis aperçue que c'était là où on était le plus vulnérable.
Plusieurs fois, dans différents domaines, je l'ai remarqué dans des situations où compte tenue du contexte, les choses ne pouvaient fonctionner que par le miracle de Dieu.
On vivra de plus en plus ça dans les temps qui vont venir.
On a le droit de se détendre à des moments, sinon on ne tiendrait pas le coup.
Mais j'ai observé que si, en pleine action (peu importe le domaine) je commençais à me dire, "finalement, compte tenue du contexte, ça ne se passe pas si mal que ça", et que du coup, je relâchais la pression dans cette forme de prière où l'on sent que rien n'est couru d'avance, une forme de raz de marée intervenait...
Je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit, c'est juste un partage expérimental qui ne me parait pas antibiblique.
...Demander à Dieu où et comment de détendre, et même si on se détend, à mon avis, il vaut mieux, d'une certaine manière continuer à veiller.
J'en ai conclu aussi que même s'il était bon d'agir avec le plus de sagesse possible ; il vallait mieux même avoir fait des erreurs (sans les cultiver bien sûr, et je ne parle pas d'une rébellion ouverte contre Dieu quand on le connait, ou d'une forme désobéissance volontaire et arrogante) et s'appuyer totalement sur Dieu avec ce sentiment que lui seul peut faire quelque chose, plutôt que de s'appuyer sur ce que l'on a fait et du coup se relâcher même quelque peu dans la prière.
Bien entendu, au fur et à mesure de la marche, il faut améliorer ce que l'on fait, pour l'honorer car on a le coeur rempli de reconnaissance à son égard, car notre compassion pour nos semblables augmente chaque jour etc... mais garder cette dépendance à l'égard de Dieu me parait tout aussi crucial.
Si on se prépare intérieurement et surtout, si on laisse Dieu nous préparer à ce qui va se passer, l'effet de surprise sera atténué, voire même anéanti, et nous ne perdrons pas nos repères.
Jean 16 / 1
1 Pierre 4 1 : Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même pensée.
Ne culpabilisez pas si vous êtes par moment attristés pas diverses épreuves :